Je me souviens avoir assisté, il y a quelques années, à une messe de mariage dans une église dans laquelle il y avait des toilettes. Si, si, je vous jure, mais c’était dans une église moderne, située dans une ville presque entièrement reconstruite après la Seconde Guerre mondiale.
Je n’ai pas eu à les utiliser, je ne peux donc pas vous dire si on y tire la chasse avec de l’eau bénite.
La dernière fois que je me suis rendu à l’église, c’était pour le baptême de ma filleule, dans une bonne vieille chapelle bretonne sans toilettes. J’ai un peu stressé avant la cérémonie, mais une fois celle-ci commencée, je n’avais plus vraiment le temps de penser à mon bide. En tant que parrain, j’avais toujours quelque chose à faire ou à lire, ou à chanter. Tout s’est donc très bien passé. Alléluia.
Il faut dire aussi que le prêtre avait une bonne tête de gentil papy, et pas la trombine d’un preneur d’otages. Si j’avais eu à sortir, il ne m’en aurait pas empêché. L’Église catholique ne séquestre pas ses fidèles.
Leur raréfaction croissante le prouve.
Amen.
