Il contient du paracétamol en association avec du tramadol, autrement dit un dérivé opiacé. Je ne te fais pas de dessins sur les risques dus a ce genre de traitement : l'accoutumance, mais surtout le fait de ne plus etre soulagé ensuite par les autres antalgiques de classe inferieure.
Je conseillerai donc l'utilisation d'ixprim en cas de crises aigues et non pour un traitement a long terme.
Je te laisse les mises en garde, les précautions d'emploi ainsi que les effets indésirables tels que donnés dans le Vidal.
Mises en garde :
Chez l'adulte et l'adolescent à partir de 12 ans : La dose maximale de 8 comprimés d'Ixprim ne doit pas être dépassée. Afin d'éviter tout risque de surdosage accidentel, les patients doivent être informés de ne pas dépasser la dose recommandée et de ne pas utiliser d'autres médicaments contenant du paracétamol (y compris les médicaments disponibles sans ordonnance) ou du tramadol sans avis du médecin.
Ixprim n'est pas recommandé en cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 10 ml/min).
Ixprim ne doit pas être administré en cas d'insuffisance hépatique sévère (cf Contre-indications). Les risques associés à un surdosage en paracétamol sont plus élevés chez les patients présentant une atteinte hépatique alcoolique non cirrhotique.
En cas d'insuffisance hépatique modérée, il convient de discuter soigneusement d'un allongement de l'intervalle posologique.
Ixprim n'est pas recommandé en cas d'insuffisance respiratoire sévère.
Le tramadol n'est pas adapté au traitement de substitution chez les patients présentant une dépendance aux opioïdes. En effet, bien qu'agoniste des opioïdes, le tramadol ne peut pas corriger les symptômes de sevrage des morphiniques.
Des convulsions ont été rapportées principalement chez des patients prédisposés traités par le tramadol et/ou traités par des médicaments pouvant diminuer le seuil épileptogène, en particulier inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques, analgésiques centraux ou anesthésiques locaux. Les patients épileptiques contrôlés par un traitement ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités par Ixprim qu'en cas de nécessité absolue. Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque peut être accru lorsque les doses de tramadol dépassent la dose maximale recommandée.
L'administration concomitante de morphiniques agonistes-antagonistes (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine) n'est pas recommandée (cf Interactions).
Précautions d'emploi :
Ixprim doit être utilisé avec prudence chez les patients dépendants aux opioïdes, chez les patients présentant un traumatisme crânien, chez les patients prédisposés aux convulsions, chez les patients présentant des dysfonctionnements des voies biliaires, un état de choc, ayant une altération de la conscience d'origine inconnue, des troubles centraux ou périphériques de la fonction respiratoire ou une augmentation de la pression intracrânienne.
Un surdosage en paracétamol peut engendrer une toxicité hépatique chez certains patients.
A doses thérapeutiques, le tramadol peut entraîner des symptômes de sevrage. De rares cas de dépendance et d'abus ont été rapportés.
Les symptômes de réaction de sevrage, similaires à ceux survenant en cas de sevrage des morphiniques, peuvent inclure : agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
Dans une étude, l'utilisation de tramadol au cours d'une anesthésie générale par enflurane et protoxyde d'azote a favorisé la mémoire peropératoire. Dans l'attente de nouvelles données complémentaires, l'utilisation du tramadol pendant des anesthésies peu profondes doit être évitée.
Effets indésirables :
Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés au cours des essais cliniques réalisés avec l'association paracétamol-tramadol sont des nausées, des sensations vertigineuses et une somnolence, qui sont observés chez plus de 10 % des patients.
Troubles du système cardiovasculaire :
Peu fréquents (0,1-1 %) : hypertension, palpitations, tachycardie, arythmie.
Troubles du système nerveux central et périphérique :
Très fréquents (> 10 %) : sensations vertigineuses, somnolence.
Fréquents (1-10 %) : céphalées, tremblements.
Peu fréquents (0,1-1 %) : contractions musculaires involontaires, paresthésies, acouphènes.
Rares (< 0,1 %) : ataxie, convulsions.
Troubles psychiatriques :
Fréquents (1-10 %) : confusion, modification de l'humeur (anxiété, nervosité, euphorie), troubles du sommeil.
Peu fréquents (0,1-1 %) : dépression, hallucinations, cauchemars, amnésie.
Rares (< 0,1%) : dépendance médicamenteuse.
Troubles visuels :
Rares (< 0,1 %) : vision floue.
Troubles du système respiratoire :
Peu fréquents (0,1-1 %) : dyspnée.
Troubles gastro-intestinaux :
Très fréquents (> 10 %) : nausées.
Fréquents (1-10 %) : vomissements, constipation, sécheresse buccale, diarrhée, douleurs abdominales, dyspepsie, flatulences.
Peu fréquents (0,1-1 %) : dysphagie, melæna.
Troubles du système hépato-biliaire :
Peu fréquents (0,1-1 %) : augmentation des transaminases hépatiques.
Troubles cutanés et annexes :
Fréquents (1-10 %) : sueurs, prurit.
Peu fréquents (0,1-1 %) : réactions cutanées (par exemple éruption cutanée, urticaire).
Troubles du système urinaire :
Peu fréquents (0,1-1 %) : albuminurie, troubles mictionnels (dysurie et rétention urinaire).
Corps entier :
Peu fréquents (0,1-1 %) : frissons, bouffées de chaleur, douleurs thoraciques.
Bien que non observée au cours des études cliniques, la survenue d'effets indésirables connus pour être liés à l'administration de tramadol ou de paracétamol seuls ne peut être exclue :
Tramadol :
Hypotension orthostatique, bradycardie, collapsus.
Les données post-marketing du tramadol ont révélé de rares modifications de l'effet de la warfarine, en particulier une diminution du taux de prothrombine.
Rarement (< 0,1%) : réactions allergiques avec symptômes respiratoires (par exemple dyspnée, bronchospasme, respiration sifflante, oedème de Quincke) et anaphylaxie.
Rarement (< 0,1%) : modification de l'appétit, faiblesse musculaire et dépression respiratoire.
Des effets indésirables psychiques peuvent survenir après administration de tramadol, dont l'intensité et la nature varient d'un patient à l'autre (selon la sensibilité individuelle et la durée du traitement). Ils incluent des modifications de l'humeur (habituellement une exaltation, occasionnellement une dysphorie), des modifications de l'activité (habituellement une diminution de l'activité, occasionnellement un accroissement) et des modifications des capacités cognitive et sensorielle (par exemple capacité décisionnelle, troubles comportementaux, troubles de la perception).
L'aggravation d'un asthme a été rapportée bien qu'une relation de causalité n'ait pas été établie.
Des symptômes de sevrage, analogues à ceux notés lors d'un sevrage aux opiacés, peuvent survenir, tels que : agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.
Paracétamol :
Les effets indésirables du paracétamol sont rares, toutefois une hypersensibilité incluant un rash cutané peut survenir. Des cas de dyscrasie sanguine ont été rapportés incluant une thrombocytopénie et une agranulocytose, mais la relation de causalité avec le paracétamol n'a pas été établie dans tous les cas.
Plusieurs rapports suggèrent que le paracétamol pourrait entraîner une hypoprothrombinémie en cas de coadministration avec des composés de type warfarine. Dans d'autres études, le taux de prothrombine n'a pas été modifié.